Ça peut nous faire sentir rejeté ou jugé. Alors comment on fait? Voici des petites pistes pour apprendre à gérer les déceptions.
🔹Exprimez vos sentiments : Vous avez le droit de ressentir de la déception. Vous n’êtes pas un égoïste ou un égocentrique pour autant. La tristesse et même un peu de colère peut survenir. C’est normal vous venez d’être confronté à un non. Vous n’avez pas de pouvoir sur ce non. Votre pouvoir est de donner ou non de l’importance à ces sentiments. Le meilleur moyen de les désamorcer est de les exprimer sans accuser votre partenaire. “Je suis déçu(e) d’apprendre que ça ne t’intéresse pas” et continuer en les rassurant de leur bon choix de vous en avoir fait part “mais je suis content(e) que tu me l’as dit”
🔹Prenez du recul : pour aider à calmer les émotions fortes
🔹Soyez reconnaissant : prenez conscience de la confiance et du respect que votre partenaire vous porte pour vous exprimer librement leurs idées et leurs envies. Cela veut dire qu’il sente de la sécurité quand ils sont avec vous. Un excellent moyen de démontrer cela est de leur dire “merci de te respecter là-dedans”. De cette façon vous renforcez la confiance et le lien qui vous unit. Et la reconnaissance engage aussi dans votre cerveau l’empathie. La première fois ça peut être difficile, mais avec le temps ça va devenir de plus en plus facile et aussi agréable pour vous.
🔹Ne vous tenez pas responsable : le non que vous avez reçu n’est pas une attaque personnelle ou un jugement sur vous. Ce n’est pas parce que vous avez fait quelque chose de mal ou que vous n’êtes pas bon. C’est une expression des limites de votre partenaire. C’est son choix et sa responsabilité pas la vôtre.
🔹Ajustez vos attentes : est-ce que vous vouliez un oui absolu et immédiat? Est-ce qu’il y aurait de la place dans votre tête pour explorer des avenues différentes, peut-être réalisé des parties seulement ou que maintenant est impossible mais que ça pourrait être possible dans le futur. Sans insister, discuter avec votre partenaire du pourquoi et avec les réponses vérifier ensemble s’il y aurait des pistes à explorer pour activer l’intérêt ou calmer les hésitations et les peurs. Parfois la peur motive un non et ensemble vous pouvez trouver des manières de l’apprivoiser. N’oubliez pas de fonctionner avec des phrases au “JE” et pas la forme accusatrice. “J’aimerais savoir ce qu’il y a dans cette idée qui te repousse”.
🔹Faites l’effort de voir le bon côté des choses : la sexualité est très vaste et les pratiques sont toutes tellement différentes et nos besoins et envies sont uniques à chacun d’entre nous. Vous partagez des moments d’intimité uniques avec la personne qui partage votre vie. Vous ne pourrez pas réaliser tous les fantasmes que vous avez dans votre tête (si vous êtes comme-moi il y en a probablement trop pour toute une vie même si vous réaliseriez 1/jour 😉 ). Mais vous pouvez explorer chaque jour la sexualité et ses pratiques et varier ensemble sur ce que vous aimez tous les deux. La discussion sur les fantasmes peut commencer avec vous qui exprimer un fantasme à votre partenaire, mais elle ne doit pas s’arrêter avec un oui ou un non. Elle peut facilement continuer sur ce que votre interlocuteur aimerait ou sur un fantasme dont il ne vous a jamais encore parlé. Et peut-être c’est vous qui direz non, mais peut-être aussi oui. Le but n’est pas de garder le compte de qui a complété le plus de fantasme. Le but c’est de bâtir une sexualité saine pour vous deux!
All the love❣️
Katherine Sex Coach